Les Conversations Premiers Films

Les Conversations Premiers Films

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Premiers Films

Conversations entre réalisateurices lauréat·es du festival et l'équipe Premiers Films

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Ophélie Legris feat. Arthur Dokhan — Être stratège & Ghada

Jeddah, Arabie Saoudite. Ghada, une femme célibataire dans la quarantaine, écrit son deuxième roman en faisant face à de nombreuses questions : comment son travail sera-t-il perçu? La société peut-elle accepter ce qu'elle a à dire? Et s'il lui arrivait quelque chose?

Ophélie Legris se forme en tant qu'actrice au conservatoire du 16ème. Elle travaille avec de nombreux metteurs en scène et réalisateurs. Elle est aussi autrice et interprète de ses chansons sous le nom de "Madame de". Par un concours de circonstances; elle se retrouve à vivre en Arabie Saoudite. L'altérité, et paradoxalement les grandes similitudes avec une humanité qu'elle connaît, la fascinent. Elle décide alors de tourner son film "Ghada".

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Adèle Rickard feat. Arthur Dokhan — Devenir Adulte & Oui et puis

Oui, et puis ? se présente sous la forme d’une pièce sonore et visuelle, alliant extraits de vidéos de famille, son enregistré, textes, noirs et silences. Il y a une alternance entre des vides et des pleins, entre le passé et le présent, entre le texte et l’image, une sorte de dialogue sourd formant une temporalité non linéaire.
Le discours d’une femme à sa petite-fille sur sa fille.
La parole silencieuse d’une femme.
L’hommage d’une fille à sa mère.

Née en 1992, Adèle Rickard est une artiste en art visuel qui vit et travaille à Paris. Après des études en histoire à la Sorbonne – Paris 1, elle poursuit un cursus technique et artistique en obtenant un BTS Photographie en 2017 et un Master en Photographie et Art Contemporain à Vincennes-Saint-Denis – Paris 8. Membre de l’association Diaph8, elle est actuellement formatrice en art visuel à la Maison du Geste et de I’Image et chargée de médiation culturelle au Centre Photographique d’Île-de-France.
Son travail de recherche et de création est une interrogation sur l’histoire, la mémoire et la filiation par la réinterprétation de faits à partir de documents, de récits et d’archives. Elle utilise la photographie, la vidéo et le son comme matériau afin de créer plastiquement des lignes matérielles mettant en lumière des relations qui semblent parfois impossibles - où la fiction joue un rôle primordial : entre passé et présent, entre corps présents et absents.

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Jérémie Danon feat. Arthur Dokhan — Amour et Plein Air

Plein Air met en scène des individus en réinsertion. Sortis du milieu carcéral, ils se retrouvent aujourd’hui dans une liberté différente de celle qu’ils ont connue avant leur détention. Transformés par l’expérience de la captivité, ils portent un regard nouveau sur ce monde retrouvé, où ils se heurtent à la rudesse d’un système inadapté à leurs situations et aux faibles possibilités d’emploi qu’il a à leur offrir. Après avoir passé du temps avec eux, pendant et suite à leurs incarcérations, Jérémie Danon invite cinq anciens détenus à prendre la parole. Utilisant un fond vert, ce dispositif lui permet de présenter leurs témoignages tout en les décontextualisant de la réalité, au moyen d’espaces imaginaires répondant à la simple question : « où aimerais-tu être maintenant ? ».
Reprenant l’univers Mythopoétique de Falkreath the Elder Scrolls et du jeu d’action-aventure GTA V, ces décors de synthèse tirés de jeux vidéo s’opposent tant à la captivité passée qu’à l’hostilité nouvelle de la ville bétonnée et regagnée. Au milieu de ces espaces, Bruce, Ismaël, Bourgeois, M.K et Wesley témoignent du décalage et de l’impossible retour à la réalité qu’ils subissent. Ainsi Plein Air aborde sans tabou les failles d’un système établi qui refuse de se remettre en question

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Conversation avec Brieuc Schieb — La Tourbière

Uzec, Baptiste et Léo tuent le temps = Douarnenez. Leur ami Jordan sʼest noyé déguisé en Bob Lʼéponge, au carnaval de lʼan dernier. Lorsque les célébrations reprennent, des phénomènes étranges se produisent.
« La Tourbière » imagine les suites dʼun fait divers survenu en 2006. À force dʼêtre répétée, lʼanecdote sʼest transformée en légende urbaine. Elle sert ici de prétexte à une sorte de film dʼépoque. Où une malédiction sʼempare de vieux adolescents et du carnaval auquel ils se rendent chaque année. Une histoire de fantômes, héritée des mythologies qui constituent le Finistère.

Né en 1995, Brieuc Schieb étudie l'esthétique à la Sorbonne avant d'entrer aux Arts Décoratifs de Paris.
Son travail, entre films et installations, se construit autour de matériaux préexistants et de situations documentaires. Il s'inspire dʼimageries triviales ou archaïques pour évoquer les spectres qui hantent notre présent.
La Tourbière est le premier court-métrage quʼil écrit et réalise. Lʼhistoire est inspirée dʼun fait divers survenu à Douarnenez (Finistère) en 2006.